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Centre Pluridisciplinaire Textes et Cultures (CPTC)

Littératures, arts mineurs, arts majeurs

Responsable : Vanessa Besand

L’axe de recherche Littératures, arts mineurs, arts majeurs du CPTC se propose d’explorer la place des littératures dans un champ artistique large sans se limiter a priori à une époque, à un art, à un domaine culturel, et en favorisant les croisements. Il sera ainsi consacré aux rapports singuliers entre différentes œuvres d’art, en favorisant notamment les comparaisons entre la littérature et les arts et en essayant d’étendre le plus possible les objets d’études (romans, nouvelles, récits, théâtre, cinéma, cinéma d’animation, bande dessinée, peinture, opéra, musique instrumentale, danse, etc.). Pour aborder ce champ artistique large, les études culturelles, dont l’implantation est forte au CPTC depuis le congrès de la SFLGC (Société Française de Littérature Générale et Comparée) en 2008 à l’Université de Bourgogne, seront une face de notre approche : elles permettront de penser la place des arts dans la société, et inversement de comprendre les phénomènes politiques et sociaux à travers les conflits internes aux champs artistiques. Sera notamment retenue des études culturelles l’exigence de confronter culture de masse, culture populaire, et culture des élites, ce qui permettra de mettre en regard des œuvres venues de tous les horizons et de pratiquer un comparatisme articulé aux questions politiques, sociales et anthropologiques. « Littératures, arts mineurs, arts majeurs » se donne ainsi nécessairement une dimension politique toujours en rapport avec la question de la réception.

Sur ce point, une attention particulière sera accordée au théâtre. Cet art joue en effet un rôle stratégique quand il s’agit d’aborder la question de la réception en liaison avec la dimension politique. Le rôle actif du spectateur de théâtre dans une réception affective du spectacle sera notamment articulé avec une réflexion sur la capacité du théâtre à recréer du lien dans la communauté politique et sociale dans laquelle il s’insère. L’analyse pourra de même prendre une dimension plus précisément linguistique, considérant alors le texte de théâtre tel qu’il est prononcé dans la performance orale comme un corpus linguistique particulier. Enfin, elle pourra poser la question des choix esthétiques et politiques qui conduisent à adapter au théâtre un corpus romanesque pour des raisons directement liées à la diffusion des œuvres ; ce point sera plus particulièrement abordé à propos des littératures africaines qui voient se développer, pour sortir d’une diffusion éditoriale centralisée dans la métropole française, des stratégies d’adaptations permettant de ramener le texte romanesque directement dans la communauté à laquelle il se destine. Cet exemple combine ainsi une dimension intermédiale et une situation de réception qui interroge le statut marginal ou non, majeur ou mineur, d’une littérature. Dans tous les cas, le théâtre sera ainsi interrogé dans l’articulation d’une réflexion sur le statut artistique propre des œuvres, d’une étude plurielle des réceptions et d’une réflexion politique autour de la valeur et de la communauté.

Pour autant, si la réflexion sur la réception et sur la valeur est centrale dans cette approche, on ne s’interdira pas d’aborder les œuvres avec les outils de la poétique : il serait en effet contreproductif que l’approche culturaliste ait l’effet inverse de celui qu’elle recherchait initialement et cantonne les œuvres d’art attachées à la culture populaire ou à la culture de masse à des études de réception statistique pendant que les œuvres de la « grande culture » seraient seules dignes de l’étude poétique. On pourra ainsi, à côté des tendances collectives, qui ont lieu à la fois dans la culture de masse et dans la culture des élites, aborder les œuvres individuelles dans leurs différences singulières. La question de la valeur sera ainsi régulièrement posée : il ne s’agit pas de tout confondre dans un éclectisme indifférencié où tout se vaudrait, mais d’aller chercher, où qu’elles soient, les œuvres porteuses d’une originalité esthétique et d’une valeur critique singulière. L’axe « Littératures, arts mineurs, arts majeurs » cherchera ainsi autant que possible à explorer des montages où des œuvres hétérogènes, venus d’arts, de contextes et de domaines culturels différents se rencontrent afin de remettre en cause les hiérarchies préétablies et de déplacer les lignes de forces du champ culturel. Cette exigence d’un comparatisme ouvert aux échanges intermédiaux et à une dimension culturaliste trouvera diverses déclinaisons. Il pourra s’agir d’étudier une thématique transversale dans le champ culturel (parmi les thématiques étudiées actuellement ou dans les années à venir : l’adolescence, l’expression de soi, les instruments de musique, etc.), envisagée à chaque fois dans différents domaines artistiques. Il pourra s’agir d’étudier de façon plus large un mode d’expression particulier (le récit, par exemple) et de voir comment sa déclinaison dans différents arts (roman, bande dessinée, opéra, théâtre, cinéma…) infléchit (ou non) les modèles dominants.

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