Agenda
Fin Jeudi 17 Avril 2025 - 17:00
Nouvelles narrations en histoire littéraire,
nouvelles écritures du littéraire
Les deux prochaines années, le séminaire de l’axe 1 du Centre Pluridisciplinaire des Textes et Cultures portera sur les évolutions et les transformations récentes de l’écriture de l'histoire littéraire en langue française. Nous choisissons délibérément d’employer les termes « narrations » et « écritures », convaincu.e.s que toute nouvelle recherche est productrice de nouveaux récits et invite à revoir les récits anciens, et que l’histoire littéraire ne peut échapper à des stratégies de mise en narration plus ou moins conscientes.
Ainsi, comment l’émergence de questions vives, tel l'objectif de rendre visibles les femmes dans l'enseignement et la transmission de la littérature, ou l'effort pour faire entendre les voix « subalternes », a-t-elle transformé la façon de raconter l’histoire littéraire ? Que font les diverses « studies » à la transmission du canon ? Qu’apportent en outre à l’écriture de l’histoire du littéraire les méthodes nouvelles d'enquête liées à de nouveaux supports comme par exemple le numérique et ses outils de fouille de données ? De quel poids encore ont pesé dans ces évolutions les nouvelles politiques scientifiques ?
Si, d’une part, des questions contemporaines saillantes ont commencé à faire apparaître de nouveaux corpus, d’un autre côté de nouvelles enquêtes et de nouvelles urgences ont fait bouger les limites et les définitions de la littérature, dessinant de nouvelles fondations. Ainsi par exemple, l’émergence progressive de travaux en écopoétique revient, à la fois dans les textes et dans les discours sur les textes, vers un livre désigné comme fondateur, Walden d’Henri-David Thoreau (1854). De même, l’essor de travaux de sociologie sur la littérature dans les années 70 et le dialogue interdisciplinaire entre histoire et littérature ont contribué à faire (ré)apparaître tout un ensemble d’écrits qui s’analysent aujourd’hui à partir de la catégorie de « transfuge » dont on peut faire l’archéologie (L. Véron-Abiven). L’irruption de nouvelles formes pensées ou construites comme « littéraires » déplace les catégories et les récits sur la littérature même.
La mobilisation de nouveaux corpus ne va d’ailleurs pas sans interrogation. Un livre comme Écrire à l’encre violette permet de constituer un corpus d’autrices lesbiennes qui découpe une nouvelle « tranche » dans le champ littéraire, mais aussi dans celui de la littérature homosexuelle, ou de la littérature écrite par des femmes, en voulant « renverser le discours ». Le sommaire est éloquent : Aurore Turbiau intitule son chapitre « Envies d’histoire(s). 1986-2000, raconter et transmettre la culture lesbienne » ; l’envie de « faire politique » est également clairement manifestée. S’agit-il là de la confiscation d’un autre récit ? En 2020, sous la plume de Joan DeJean[1] le xviie siècle est devenu « un siècle d'autrices » : la réhabilitation du « matrimoine » passe par un geste fort et militant qui, tout nécessaire qu’il soit, identifie les travaux sur les femmes au seul fait de faire surgir des autrices du passé, revenant sur les apports foucaldiens de la fonction auteur en promouvant l’ancien modèle d’une histoire littéraire jalonnée par des œuvres et des auteurs.trices.
Ce dernier exemple montre que la recherche n’obéit pas qu’aux injonctions du présent, à ses supposées urgences et « sujets d’actualité », qu’elle poursuit aussi ses logiques propres, inscrites dans des constructions épistémologiques spécifiques en portant de nouveaux regards sur les écrits du passé.
Le développement de l'histoire du livre et de l'imprimé de l'époque moderne, initié par les travaux d’historiens (Henri-Jean Martin, Roger Chartier), conduit à retravailler la frontière entre libelles et littérature, faisant apparaître de nouvelles lectures de la transmission textuelle, soit en référence à un marché du libelle (Turnovsky), soit en lien avec l’hypothèse d’enjeux mémoriels (Berchtold et Fragonard). De même le développement de la recherche sur les « anti-Lumières » tend à infléchir la lecture d’un xviiie siècle entièrement philosophique et « lumineux », en resituant les luttes intellectuelles dans un cadre européen notamment (Masseau).
Dans une autre perspective, des travaux récents en stylistique dessinent des transmissions textuelles inédites, découpant de nouvelles filiations dans la littérature contemporaine et faisant émerger des concepts tels que celui de « rémanence », susceptibles de penser les temporalités différentes de la littérature (Badiou-Petit-Luigi). En quête de nouveaux récits potentiels, les travaux de la recherche sur le littéraire se confrontent nécessairement aux anciens partages chronologiques stabilisés et aux récits antérieurs qu'elle infléchit ou recompose. Comment les recherches sur la « fonction groupe », sur les réseaux, sur les constellations (Turbiau, Leïchlé, Islert, Hertiman et Gauthier) imposent-elles d’autres modalités d’écriture de l’histoire littéraire ? Et comment la succession chronologique des « grands noms » ou des « grandes œuvres » peut-elle faire place à des cartographies plus souples, à la mise en évidence de principes de relation ? Un nouveau récit peut-il sortir de la forme purement écrite, ou s’imaginer du côté de la fiction, ou de la recherche création (Gailleurd) ?
Il ne s’agira donc pas pendant les deux années à venir de faire un bilan de la recherche contemporaine en littérature, mais bien plutôt de montrer comment des travaux saisis dans les temporalités différenciées, longues et courtes, de la recherche produisent de nouveaux découpages et de nouvelles articulations dans le temps long de l’histoire littéraire et de l’histoire même du littéraire, suscitent des gestes archéologiques ou des gestes de rupture – en un mot de nouveaux récits, qu’ils soient « petits » (storytelling) ou « grands » –, les catégories qui qualifient le récit (Salmon) étant elles-mêmes à interroger tant elles s’immiscent dans l’enseignement, la théorie et la transmission même d’un savoir sur la littérature.
Éléments de bibliographie :
- Claire Badiou, Adrienne Petit, Sandrine Vaudrey-Luigi (dir), « Rémanence de "l'écrire classique" en régime littéraire contemporain (années 1980-2020) », numéro de Dix-septième siècle, n° 303, 2024.
- Guillaume Bridet, « La mise en récit de la littérature contemporaine : poétique et idéologie (Villemain, Lanson, Tufrau, Viart », dans Bertrand Marquer; Corinne Grenouillet. Être critique du contemporain, Presses universitaires de Strasbourg, « Configurations littéraires », 2022.
- Alain Chevrier, Rémanence et résurgences au xixe siècle. Histoire du tarantara, Paris, Classiques Garnier, 2011.
- Céline Gailleurd, Que peut la recherche-création pour l'histoire du cinéma ?, Paris, Artec, Les Presses du Réel, 2024.
- Laurence Giavarini, « Histoire, littérature, vérité. Sur la littérature comme geste historiographique », Revue d’Histoire Moderne et Contemporaine, n° 65, « L’écriture de l’histoire : sciences sociales et récit », 2018-2, p. 68-95.
- Jacques Berchtold et Marie-Madeleine Fragonard (dir.), La Mémoire des guerres de religion, Genève, Droz, 2009, 2 vol.
- Didier Masseau (dir.), Dictionnaire des anti-Lumières et des antiphilosophes (France, 1715-1815), Paris, Champion, 2017, 2 tomes.
- Martine Reid (dir.), Femmes et littérature. Une historie culturelle, Paris, Gallimard, « Folio Essais », 2021, 2 vol.
- Christian Salmon, Storytelling. La Machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits, Paris, La Découverte, coll. « Cahiers libres », 2007.
- Aurore Turbiau, Mathilde Leïchlé, Camille Islert, Marys Renné Hertiman et Vicky Gauthier, introduction à « Constellations créatrices », Glad, 12, 2022, https://doi.org/10.4000/glad.4607.
- Aurore Turbiau, Alex Lachkar, Camille Islert, Manon Berthier, Alexandre Antolin (dir.), Écrire à l’encre violette. Littératures lesbiennes en France de 1900 à nos jours, Paris, Le Cavalier Bleu, 2024.
- Laélia Véron, avec Karine Abiven, Trahir et venger. Paradoxes des récits de transfuges de classe, Paris, La Découverte, coll. « Cahiers libres », 2024.
[1] Dans Martine Reid (dir.), Femmes et littérature. Une histoire culturelle, Paris, Gallimard, « Folio Essais », 2021, 2 vol., t. 1, « Moyen Âge-xviiie siècle »
jeudi 23 janvier, 14h-17h, salle R03 de la MSH :
introduction du séminaire par Corinne François-Denève (U. de Bourgogne Europe) : « Vers de nouvelles histoires du théâtre ? » et Laurence Giavarini (U. de Bourgogne Europe) : « Une histoire littéraire "par les familles"? »
jeudi 20 février, 14h-17h, salle R03 de la MSH :
Vanessa Obry (U. de Haute-Alsace) : « Communautés de style » et Florent Coste (U. de Lorraine) : « Division du travail et stratégies économiques dans un atelier de copistes de la fin du XIIe siècle ».
jeudi 20 mars, 14h-17h, salle R03 de la MSH :
Aurore Turbiau (U. de Lausanne) : « Ré-engager l'histoire littéraire : points de vue féministes et lesbiens sur la littérature » et Anne Grand d'Esnon (U. de Lorraine) : « Intuitions diachroniques à l'épreuve de corpus de réception : le cas des variations dans la perception de violences sexuelles fictionnelles »
jeudi 3 avril, 14h-17h (salle en attente) :
Karine Abiven (Sorbonne Université) et Laure Depretto (U. d'Orléans) : séance autour des « récits de transfuges » (titres à venir)
jeudi 17 avril, 14h-17h, salle R03 de la MSH :
1 - Virginie Brinker, Henri Garric (sous réserve) (U. de Bourgogne Europe), avec des contributrices du numéro : présentation du numéro 3 de SEL « : Sororités »
2 - Bilan collectif et perspectives du séminaire.
Séminaire Écriture Histoire Littéraire
Fin : Jeudi 17 Avril 2025 - 17:00
Nouvelles narrations en histoire littéraire,
nouvelles écritures du littéraire
Les deux prochaines années, le séminaire de l’axe 1 du Centre Pluridisciplinaire des Textes et Cultures portera sur les évolutions et les transformations récentes de l’écriture de l'histoire littéraire en langue française. Nous choisissons délibérément d’employer les termes « narrations » et « écritures », convaincu.e.s que toute nouvelle recherche est productrice de nouveaux récits et invite à revoir les récits anciens, et que l’histoire littéraire ne peut échapper à des stratégies de mise en narration plus ou moins conscientes.
Ainsi, comment l’émergence de questions vives, tel l'objectif de rendre visibles les femmes dans l'enseignement et la transmission de la littérature, ou l'effort pour faire entendre les voix « subalternes », a-t-elle transformé la façon de raconter l’histoire littéraire ? Que font les diverses « studies » à la transmission du canon ? Qu’apportent en outre à l’écriture de l’histoire du littéraire les méthodes nouvelles d'enquête liées à de nouveaux supports comme par exemple le numérique et ses outils de fouille de données ? De quel poids encore ont pesé dans ces évolutions les nouvelles politiques scientifiques ?
Si, d’une part, des questions contemporaines saillantes ont commencé à faire apparaître de nouveaux corpus, d’un autre côté de nouvelles enquêtes et de nouvelles urgences ont fait bouger les limites et les définitions de la littérature, dessinant de nouvelles fondations. Ainsi par exemple, l’émergence progressive de travaux en écopoétique revient, à la fois dans les textes et dans les discours sur les textes, vers un livre désigné comme fondateur, Walden d’Henri-David Thoreau (1854). De même, l’essor de travaux de sociologie sur la littérature dans les années 70 et le dialogue interdisciplinaire entre histoire et littérature ont contribué à faire (ré)apparaître tout un ensemble d’écrits qui s’analysent aujourd’hui à partir de la catégorie de « transfuge » dont on peut faire l’archéologie (L. Véron-Abiven). L’irruption de nouvelles formes pensées ou construites comme « littéraires » déplace les catégories et les récits sur la littérature même.
La mobilisation de nouveaux corpus ne va d’ailleurs pas sans interrogation. Un livre comme Écrire à l’encre violette permet de constituer un corpus d’autrices lesbiennes qui découpe une nouvelle « tranche » dans le champ littéraire, mais aussi dans celui de la littérature homosexuelle, ou de la littérature écrite par des femmes, en voulant « renverser le discours ». Le sommaire est éloquent : Aurore Turbiau intitule son chapitre « Envies d’histoire(s). 1986-2000, raconter et transmettre la culture lesbienne » ; l’envie de « faire politique » est également clairement manifestée. S’agit-il là de la confiscation d’un autre récit ? En 2020, sous la plume de Joan DeJean[1] le xviie siècle est devenu « un siècle d'autrices » : la réhabilitation du « matrimoine » passe par un geste fort et militant qui, tout nécessaire qu’il soit, identifie les travaux sur les femmes au seul fait de faire surgir des autrices du passé, revenant sur les apports foucaldiens de la fonction auteur en promouvant l’ancien modèle d’une histoire littéraire jalonnée par des œuvres et des auteurs.trices.
Ce dernier exemple montre que la recherche n’obéit pas qu’aux injonctions du présent, à ses supposées urgences et « sujets d’actualité », qu’elle poursuit aussi ses logiques propres, inscrites dans des constructions épistémologiques spécifiques en portant de nouveaux regards sur les écrits du passé.
Le développement de l'histoire du livre et de l'imprimé de l'époque moderne, initié par les travaux d’historiens (Henri-Jean Martin, Roger Chartier), conduit à retravailler la frontière entre libelles et littérature, faisant apparaître de nouvelles lectures de la transmission textuelle, soit en référence à un marché du libelle (Turnovsky), soit en lien avec l’hypothèse d’enjeux mémoriels (Berchtold et Fragonard). De même le développement de la recherche sur les « anti-Lumières » tend à infléchir la lecture d’un xviiie siècle entièrement philosophique et « lumineux », en resituant les luttes intellectuelles dans un cadre européen notamment (Masseau).
Dans une autre perspective, des travaux récents en stylistique dessinent des transmissions textuelles inédites, découpant de nouvelles filiations dans la littérature contemporaine et faisant émerger des concepts tels que celui de « rémanence », susceptibles de penser les temporalités différentes de la littérature (Badiou-Petit-Luigi). En quête de nouveaux récits potentiels, les travaux de la recherche sur le littéraire se confrontent nécessairement aux anciens partages chronologiques stabilisés et aux récits antérieurs qu'elle infléchit ou recompose. Comment les recherches sur la « fonction groupe », sur les réseaux, sur les constellations (Turbiau, Leïchlé, Islert, Hertiman et Gauthier) imposent-elles d’autres modalités d’écriture de l’histoire littéraire ? Et comment la succession chronologique des « grands noms » ou des « grandes œuvres » peut-elle faire place à des cartographies plus souples, à la mise en évidence de principes de relation ? Un nouveau récit peut-il sortir de la forme purement écrite, ou s’imaginer du côté de la fiction, ou de la recherche création (Gailleurd) ?
Il ne s’agira donc pas pendant les deux années à venir de faire un bilan de la recherche contemporaine en littérature, mais bien plutôt de montrer comment des travaux saisis dans les temporalités différenciées, longues et courtes, de la recherche produisent de nouveaux découpages et de nouvelles articulations dans le temps long de l’histoire littéraire et de l’histoire même du littéraire, suscitent des gestes archéologiques ou des gestes de rupture – en un mot de nouveaux récits, qu’ils soient « petits » (storytelling) ou « grands » –, les catégories qui qualifient le récit (Salmon) étant elles-mêmes à interroger tant elles s’immiscent dans l’enseignement, la théorie et la transmission même d’un savoir sur la littérature.
Éléments de bibliographie :
- Claire Badiou, Adrienne Petit, Sandrine Vaudrey-Luigi (dir), « Rémanence de "l'écrire classique" en régime littéraire contemporain (années 1980-2020) », numéro de Dix-septième siècle, n° 303, 2024.
- Guillaume Bridet, « La mise en récit de la littérature contemporaine : poétique et idéologie (Villemain, Lanson, Tufrau, Viart », dans Bertrand Marquer; Corinne Grenouillet. Être critique du contemporain, Presses universitaires de Strasbourg, « Configurations littéraires », 2022.
- Alain Chevrier, Rémanence et résurgences au xixe siècle. Histoire du tarantara, Paris, Classiques Garnier, 2011.
- Céline Gailleurd, Que peut la recherche-création pour l'histoire du cinéma ?, Paris, Artec, Les Presses du Réel, 2024.
- Laurence Giavarini, « Histoire, littérature, vérité. Sur la littérature comme geste historiographique », Revue d’Histoire Moderne et Contemporaine, n° 65, « L’écriture de l’histoire : sciences sociales et récit », 2018-2, p. 68-95.
- Jacques Berchtold et Marie-Madeleine Fragonard (dir.), La Mémoire des guerres de religion, Genève, Droz, 2009, 2 vol.
- Didier Masseau (dir.), Dictionnaire des anti-Lumières et des antiphilosophes (France, 1715-1815), Paris, Champion, 2017, 2 tomes.
- Martine Reid (dir.), Femmes et littérature. Une historie culturelle, Paris, Gallimard, « Folio Essais », 2021, 2 vol.
- Christian Salmon, Storytelling. La Machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits, Paris, La Découverte, coll. « Cahiers libres », 2007.
- Aurore Turbiau, Mathilde Leïchlé, Camille Islert, Marys Renné Hertiman et Vicky Gauthier, introduction à « Constellations créatrices », Glad, 12, 2022, https://doi.org/10.4000/glad.4607.
- Aurore Turbiau, Alex Lachkar, Camille Islert, Manon Berthier, Alexandre Antolin (dir.), Écrire à l’encre violette. Littératures lesbiennes en France de 1900 à nos jours, Paris, Le Cavalier Bleu, 2024.
- Laélia Véron, avec Karine Abiven, Trahir et venger. Paradoxes des récits de transfuges de classe, Paris, La Découverte, coll. « Cahiers libres », 2024.
[1] Dans Martine Reid (dir.), Femmes et littérature. Une histoire culturelle, Paris, Gallimard, « Folio Essais », 2021, 2 vol., t. 1, « Moyen Âge-xviiie siècle »
jeudi 23 janvier, 14h-17h, salle R03 de la MSH :
introduction du séminaire par Corinne François-Denève (U. de Bourgogne Europe) : « Vers de nouvelles histoires du théâtre ? » et Laurence Giavarini (U. de Bourgogne Europe) : « Une histoire littéraire "par les familles"? »
jeudi 20 février, 14h-17h, salle R03 de la MSH :
Vanessa Obry (U. de Haute-Alsace) : « Communautés de style » et Florent Coste (U. de Lorraine) : « Division du travail et stratégies économiques dans un atelier de copistes de la fin du XIIe siècle ».
jeudi 20 mars, 14h-17h, salle R03 de la MSH :
Aurore Turbiau (U. de Lausanne) : « Ré-engager l'histoire littéraire : points de vue féministes et lesbiens sur la littérature » et Anne Grand d'Esnon (U. de Lorraine) : « Intuitions diachroniques à l'épreuve de corpus de réception : le cas des variations dans la perception de violences sexuelles fictionnelles »
jeudi 3 avril, 14h-17h (salle en attente) :
Karine Abiven (Sorbonne Université) et Laure Depretto (U. d'Orléans) : séance autour des « récits de transfuges » (titres à venir)
jeudi 17 avril, 14h-17h, salle R03 de la MSH :
1 - Virginie Brinker, Henri Garric (sous réserve) (U. de Bourgogne Europe), avec des contributrices du numéro : présentation du numéro 3 de SEL « : Sororités »
2 - Bilan collectif et perspectives du séminaire.