Réalisme et réalité en question au XVIIe siècle
Sous la direction de Didier Souiller, Le Texte et l'Édition, Dijon, 2002,
isbn: 2-913003-11-7, 20 €
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Le Plaisir musical en France au XVIIe siècle
édition préparée par Thierry Favier et Manuel Couvreur, éditions Pierre Mardaga, Sprimont, Belgique, 2006,
isbn : 10-2870099-24-X, 35 €
Poser la question de la place du plaisir dans la société française du XVIle siècle semble incongru, tant l'historiographie et les idées reçues ont tendu à ne retenir du Grand Siècle que sa raideur morale et religieuse. Et pourtant, si l'on prend en compte l'histoire des sociabilités, la psychologie du collectif et l'anthropologie historique, cette notion de plaisir, abordée par le biais du langage et des genres musicaux, réserve bien des enseignements. Passés au crible d'une équipe internationale de chercheurs, les témoignages sur le sujet livrent un matériel d'une richesse exceptionnelle. Correspondances, fables, journaux de voyage, mémoires, pamphlets, romans, gazettes, traités philosophiques, religieux, esthétiques ou scientifiques et représentations plastiques sont autant de sources qui permettent de définir le plaisir musical sous Louis XIII ou Louis XIV, de cerner sa spécificité au regard d'autres expériences esthétiques, et son rapport aux temps et aux lieux. Les résultats de cette première enquête offrent une image étonnamment renouvelée au XVIII siècle, le plaisir musical est attesté partout, dans la ruelle comme à la cour, à l'église comme à l'opéra, dans les salons de l'aristocratie ou ceux du roi. Que ce soit au théâtre ou dans les sermons, la notion de plaisir apparaît au centre du discours esthétique du temps, dans sa dimension morale autant que spirituelle. Peut-être cette recherche inédite invitera-t-elle le lecteur à s'interroger à son tour sur ce que peut être aujourd'hui, à ses oreilles d'homme du XXIe siècle, le plaisir de la musique.Biographie de l'auteur
Thierry Favier, maître de conférences à l'Université de Bourgogne, est spécialiste de la musique religieuse française des XVIIe et XVIIIe siècles. Ses travaux portent essentiellement sur la musique spirituelle et sur le grand motet. Manuel Couvreur, chercheur qualifié honoraire du FNRS et professeur à l'Université libre de Bruxelles, est spécialiste de la musique profane française des XVIe et XVIIIe siècles. Son approche comparatiste convoque la littérature et les arts plastiques.
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La nouvelle en Europe, de Boccace à Sade
Didier Souiller, Presses Universitaires de France, Paris, 2004,
isbn : 2-13-051807-9, 29 €
Sommaire
- Chapitre I - Esquisse d'une histoire de la nouvelle : des origines au XVIIIe siècle
- Chapitre II - La veine naturaliste et le faux problème du réalisme
- Chapitre III - La nouvelle et l'idéalisme platonisant
- Chapitre IV - La nouvelle : une littérature pour les femmes ?
- Chapitre V - Pour une poétique (provisoire) de la nouvelle : naissance et affirmation d'une forme narrative
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La nouvelle, un genre indécis
édition préparée par Michel Erman, le Texte et l'Édition, Actes n° 2, Dijon, 1998,
isbn : 2-913003-00-1, 9 €
Table des matières
- Un genre indécis, une forme libre - Michel ERMAN
- Rhétorique et récit : remarques sur l'Euboïcos de Dion Chrysostome - Alain BILLAULT
- Saturation et indétermination dans « Bérénice », « Morella », « Ligeia » d'E. Poe - Daniel GROJNOWSKI
- Drôlerie, histoire, conte : représentations de la nouvelle chez Mérimée - Ghislaine HAAS
- L'univers de la nouvelle ou les mystères du quotidien - Jacques POIRIER
- Une nouvelle La Chute ? - Jean SAROCCHI
- Pas à cheval sur l'étiquette - Jacques FULGENCE
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Mythes en images : Médée, Orphée, Œdipe
édition préparée par Brigitte Bercoff & Florence Fix, EUD, Dijon, 2007,
isbn : 978-915552-67-6, 20 €
Œdipe croise le char de Laïos ; Orphée chante, imperturbable, tandis qu'Eurydice vient d'être piquée par un serpent ; Médée contemple Jason vainqueur du dragon : ces moments semblent tous évoquer des passages de trois mythes antiques célèbres. Ils n'appartiennent pourtant à aucun récit : à aucun moment la pièce de Sophocle ne montre la rencontre du père et du fils ; aucun texte ne juxtapose le chant du poète et la mort de sa bien-aimée ; aucun auteur ne fait de Jason et Médée l'incarnation de la Gloire et de l'Amour. Ces moments que la littérature ne représente pas, nous les trouvons dans les arts de l'image, céramique, peinture, cinéma.
De la céramique italiote du IVe siècle avant J.-C. aux films de Cocteau et de Pasolini, en passant par la peinture de Rome à nos jours, les onze études de ce recueil montrent comment l'image s'approprie le matériau mythique, réunit ses éléments d'une façon originale, et développe des aspects que le discours a passés sous silence ; elle permet au mythe d'engager à chaque époque, selon de nouvelles modalités, une puissance de vérité inédite.
